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Notice d'autorité
FRRATP_NP_0036 · Collectivité · 01/05/1990 - 03/1995

Ex. Service de la communication publique devenu le 01/05/1990 suite à la mise en place de la nouvelle organisation générale de la régie, le Département de la Communication publique rattaché directement au PDG de l'entreprise, et placé sous l'autorité d'un directeur de département. Ce département assure la communication externe de l'entreprise tandis qu'un Service de la communication interne rattaché directement au Directeur Général Adjoint en charge du secteur d'activités "Politique sociale et Potentiel Humain" assure l'activité de communication interne.

Département de la Communication
FRRATP_NP_0035 · Collectivité · 01/01/2004-31/12/2022

A la création de la Régie, un service des Relations Publiques sous l'autorité du secrétaire général du Conseil d'administration a été mis en place. Toutefois, ce n'est qu'en 1959 qu'un structure planifie les actions de communication (Publicité, dépliants, congrès, manifestations, relations avec la presse...). Plusieurs restructurations se sont succédées jusqu'à présent.
La création d'un département de la communication publique est organisé par la note générale n° 4714 de 1990 et la politique d'actions culturelles, de parrainage et de sponsorings est menée par les 4 unités composant le département :

  • Relations publiques,
  • Communication pédagogique,
  • Relation Presse,
  • Publicité, animation, image.

Le 01/01/2004, la Délégation générale à la communication devient sous la présidence d'Anne-Marie IDRAC, par Note générale n°5515 du 03/02/2004, le Département de la Communication. Les missions de ce nouveau département sont d'élaborer et mettre en oeuvre la stratégie de la communication interne et externe de l'entreprise, de veiller à la cohérence des actions de communication mises en place à tous les niveaux de l'entreprise, mettre en oeuvre les plans de communication, évaluer les actions de communication et le cas échéant modifier le plan de communication.
Le département de la communication est organisé ainsi :

  • Au sein de la Direction : un directeur, un directeur délégué, un responsable communication et une assistante de direction. A cette direction est également rattaché un pôle stratégique composé d'un comité de réflexion stratégique, d'un responsable de la stratégie et d'une entité "service de presse
  • 2 unités :
    • 1 Unité Politique de communication interne et externe
    • 1 Unité Agences de communication
  • fonctions supports :
    • 1 Pôle "Gestion, qualité, achats et évaluation"
    • 1 Pôle Ressources humaines
  • 1 mission "Développement de la communication" qui assure la mise en place d'une filière communication au sein de l'entreprise

En 2009, une nouvelle organisation est mise en place dans l'entreprise pour affirmer une logique métier plus forte, avec un renforcement de la ligne hiérarchique animée par les 8 membres du COMEX (Comité exécutif) dotés de responsabilités pleines et entières sur un ou plusieurs départements dont ils sont les référents opérationnels et quotidiens pour favoriser la transversalité. Le département de la Communication ainsi que les services de communication interne de l'entreprise seront ainsi représentés au sein du COMEX par sa Directrice, Isabelle OCKRENT.
A cette époque, le département est composé des unités :

  • Marque,
  • Communication interne et corporate,
  • Presse et Communication sensible et de crise,
  • Communication projet,
  • Patrimoine Culturelle et production événementielle.
    dont les missions sont de proposer et impulser la politique de communication du Groupe RATP, d'apporter soutien et conseil aux départements et aux managers sur l'ensemble des aspects de la communication, directement et via le réseau des communicants de l'entreprise animé par le département et d'assurer la veille pour le Groupe en matière de réputation et d'image.
    Une note de gouvernance de la fonction communication au sein de l'EPIC rédigée conjointement par le PDG, Pierre MONGIN et Isabelle OCKRENT, Directrice de la marque et de la communication viendra préciser en 2009 la nouvelle organisation de la communication de l'entreprise reposant ainsi sur 2 niveaux :
  • d'un côté le département COM qui élabore la stratégie de communication du groupe RATP, en s'appuyant sur la stratégie de l'entreprise, et la propose au président et au Comex qui la valident. Le département COM définit et pilote la politique qui en découle, est le garant de la cohérence de toute la communication de l'entreprise et de la marque RATP, et veille à la pertinence de son positionnement et de son architecture, dans le respect des valeurs de l'entreprise et de ses objectifs en matière de développement durable
  • d'un autre côté, les équipes communication - au sein des départements ou des délégations générales - qui déclinent la politique de communication, conçoivent , mettent en place et coordonnent les actions de communication locales.
    En 03/2015, le département de la marque et de la communication, toujours sous la direction d'Isabelle OCKRENT assistée de Marina LUCIANI, devient le département de la communication et de la marque et est réorganisé autour de 5 unités et 1 entité :
  • Unité Communication interne et corporate
  • Unité Relations Presse
  • Unité Ressources
  • Unité Marque
  • Unité Communication des projets
  • Entité Ingénierie Culturelle et Patrimoine
    En 04/2016, Isabelle OCKRENT cédera la place à Anaïs Lançon, nouvellement nommée Directrice à la tête du Département de la communication et de la marque. Le département est alors réorganisé autour de 5 unités et d'une unité transverse au département COM et SDG :
  • une unité "Communication interne et corporate"
  • Une unité "Communication des projets"
  • une unité "Relations presse, Communication sensible et de crise"
  • une unité "Marque"
  • Unité "Patrimoine culturel et production événementiel"
  • Unité transverse commune COM/SDG assurant la gestion des ressources humaines et le contrôle de gestion pour ces deux départements
FRRATP_NP_0096 · Collectivité · 01/10/1991-31/12/2021

Ex Département Finances et contrôle de gestion devenu le 01/10/1991 le Département Contrôle de Gestion et Finances (CGF) par modificatif n°1 du 07/10/1991 de la Note Générale de la Présidence RATP n°4714 du 03/05/1990. Le 01/01/2022, dans le cadre de la nouvelle organisation du groupe RATP mise en place afin de préparer l'ouverture à la concurrence en Ile-de-France, un nouveau Département Performance économique et financière Groupe (DPG) est créé au sein duquel sont rassemblés les anciennes équipes du département CGF et des équipes Achats et Logistique rattachées au département VAL.

Département Commercial
FRRATP_NP_0032 · Collectivité · 01/05/1990 - 31/12/2022

Le département Commercial est créé le 01/05/1990 par note générale de la Présidence, n°4714, du 03/05/1990 relative à la mise en place de la nouvelle "organisation générale de la régie" fondée sur 3 niveaux de responsabilités (Départements, unités décentralisées et spécialisées et Direction générale). Le département Commercial reprend l'ensemble des missions fixées par la note générale n°4655 du 17/10/1989. Il est alors rattaché au secteur d'activité "Exploitation et Commercial" de l'entreprise. Dans le cadre de sa mission commerciale, l'accent est mis sur le rôle de promotion de la transversalité des réseaux bus, métro et RER, qu'il doit jouer et qui sera facilité d'une part, par son positionnement avec les départements d'exploitation dans un même secteur de la Direction Générale et d'autre part, par les responsabilités qui lui sont confiées dans la conception des lieux, qu'il s'agisse des stations, des gares, des terminus ou des points d'arrêt.
Le département est organisé en 1990 autour de 7 Unités Spécialisées (US), 1 Unité Décentralisée Opérationnelle (UDO) et 1 Groupe de Soutien (GS) :

  • 1 US "Tarification et Marketing (MK) opérationnel"
  • 1 US "Trafic et recettes"
  • 1 US "Qualité de service"
  • 1 US "information voyageurs"
  • 1 US "Services et commerces"
  • 1 US "Design et conception des lieux"
  • 1 US " MK Stratégique et Transport"
  • 1 UDO " Vente"
  • 1 groupe de soutien en charge de l'administration générale

Ces nouvelles unités sont constituées à partir des entités de la Direction commerciale et de tout ou partie des entités suivantes provenant des directions "R" du réseau routier et "F" du réseau ferré:

  • vente et contrôle des recettes (RC)
  • actions commerciales et études économiques (RC)
  • services touristiques et de locations (RE)
  • péages et informatique (FC)
  • division commerciale (FE)

A la suite de diverses réorganisations de l'entreprise, la fonction commerciale sera successivement rattachée en 1994 au secteur "service aux voyageurs", en 2012 aux secteurs Ingénierie (regroupant les départements ING, MOP et SIT) et Commercial (regroupant les départements CML, DIT et COM).

En 1996, le département Commercial est organisé autour de 3 unités spécialisées (US), 1 Unité décentralisée opérationnelle (UDO), et 2 missions comme suit :

  • Mission "Politique antifraude, Relations avec les associations"
  • Mission "Service consommateurs"

-1 US "Marketing"

  • 1 US "vente et action commerciale"

  • 1 US "Ressources et résultats commerciaux"

  • 1 UDO Commerciale

En 2013, le département Commercial devient un département à part entière.
Le 01/01/2023 par note générale n°6204 de la Présidence, dans un contexte de restructuration de grande ampleur, le Groupe RATP fait évoluer son organisation afin de préparer l’entreprise à l’ouverture à la concurrence des transports publics en Ile-de-France. Le Département Commercial (CML) disparaît donc et ses activités sont transférées dans de nouvelles structures, d’une part :

  • dans la Direction Marketing Opérationnel (DMO) rattachée à la Business Unit RATP Services ferrés (BU RSF).
  • dans la Direction Marketing et Commercial (DMC) rattachée à la Direction Communication du Groupe, Engagement et Marque
  • et d’autre part dans la filiale RATP Travel Retail, rattachée à la BU RSF pour ce qui a trait au développement des activités commerciales dans les stations, gares, espaces multimodaux détenus par la RATP.
Département BUS
FRRATP_NP_0031 · Collectivité · 1949-30/06/2020

Auparavant appelé Département Matériel roulant Bus (MRB), BUS est un département de la Régie Autonome des Transports parisiens. Il gère les réseaux de bus urbains et interurbains, transports scolaires et de personnel d’entreprises, navettes de centre-ville, transports à la demande, ainsi que les réseaux de tramways et Trolleybus

Département BUS
FRRATP_NP_0031 · Collectivité · 01/05/1990 - 30/06/2020

Ex Service du matériel roulant rattaché à la Direction du réseau routier devenu le 01/05/1990 dans le cadre de la nouvelle organisation générale mise en place sous Christian Blanc, PDG de la RATP, Département Bus, regroupant les activités d'exploitation et commerciales du réseau bus RATP. Les activités de maintenance, et de politique industrielle étant transférées dans le nouveau département du Matériel Roulant BUS (MRB), rattachées alors au secteur d'activité "Exploitation et maintenance" de l'entreprise. En 1994, suite à une nouvelle restructuration de l'entreprise, le département BUS est rattaché au secteur d'activités "Service Voyageurs" nouvellement créé avec les départements Métro, RER, Commercial, et Environnement et Sécurité" qui perdurera jusqu'en 2012.
En 2009, sous la présidence de Pierre Mongin et suite à la mise en place d'une nouvelle organisation de l'entreprise et du fonctionnement du Comité exécutif (COMEX), le département BUS, avec entre autres le département du Matériel roulant Bus (MRB), est placé sous la pleine et entière responsabilité d'un Directeur général adjoint, désigné référent opérationnel et quotidien, en charge des "Opérations de transport et de Maintenance associée (DGA/OTM).
En 2019, l'ambition du département BUS se concentre sur la volonté de faire du réseau de surface RATP un réseau vecteur d'excellence capable de répondre aux attentes de ses clients (voyageurs, autorités organisatrices, etc.), de maintenir l'emploi sur son territoire historique et de conquérir de nouvelles parts de marché sur de nouveaux territoires avec la création de nouveaux produits de mobilité et de service.
Cette ambition nécessite le maintien du fort niveau d'attractivité du tramway, le renforcement du niveau d'attractivité du bus et le
développement de gares routières modernisées. Les agents du département BUS qui sont au contact des clients au quotidien, ont alors pour mission d'être de véritables ambassadeurs de la marque RATP, de son ambition de service et de l'excellence.
Le 01/07/2020, dans un contexte de transformation de grande ampleur de l'entreprise, le département BUS devient la Business Unit Réseau De Surface (RDS) pour préparer l'ouverture du réseau BUS en Ile-de-France.
Le 01/01/2023 pour améliorer son efficacité et se préparer à répondre aux défis à venir, notamment l'ouverture à la concurrence des transports publics en Ile-de-France, le groupe RATP fait évoluer son organisation. Le département MRB, par note générale n° 6204 de la Présidence, est intégré dans la nouvelle Business Unit (BU) Réseau De Surface (RDS) qui est chargée des activités d'opérateur de transport public exercées à partir du réseau de surface.

Département achats et logistique
FRRATP_NP_0072 · Collectivité · 2000 (?) -2012

Ex-département de la RATP, devenu département de la valorisation immobilière, des achats et de la logistique (VAL) par regroupement avec les activités de valorisation du patrimoine immobilier de l'ex-département des espaces et du patrimoine (ESP), en 2012.

FRRATP_NP_0089 · Collectivité · 2008-?

Dans un contexte de réorganisation, la Délégation Générale à l'Innovation et au Développement Durable est créée le 02/01/2008 par Note générale de la Présidence RATP, n°5692 du 01 janvier 2008.
Elle est née de la fusion de la Délégation Générale à la Recherche et à l'Innovation (DGRI), de la Délégation Générale à la Qualité (DGQ), et de la Délégation Générale au Développement Durable avec l'unité Domaines d'expertise de l'environnement du département SEC et l'unité Prospective et Développement Innovant du département DAT.

FRRATP_NP_0108 · Collectivité · 03/1995 - 31/12/2003

Ex. Département de la Communication publique devenu en 03/1995, Délégation Générale à la Communication (DGC) sous la direction de Vincent RELAVE en collaboration avec Marina LUCIANI en charge de la Production/Diffusion et des Images et vidéos. La Délégation Générale à la Communication deviendra sous la présidence d'Anne-Marie IDRAC, à partir du 01/01/2004, par Note générale de la Présidence du 03/02/2004, le Département de la Communication.

FRRATP_NP_0009 · Collectivité · 1890-1921

À la fin du XIXᵉ siècle, Paris connaît une transformation rapide avec une urbanisation intense et une demande croissante en mobilité. C’est dans ce contexte que la Compagnie Générale Parisienne de Tramways (CGPT) est créée en 1872. La ville, en pleine mutation, a besoin de solutions de transport fiables pour faciliter les déplacements de ses habitants et stimuler le développement économique. La CGPT obtient ainsi la concession d’exploiter un réseau de tramways, destiné à relier les principaux quartiers de la capitale ainsi que ses abords.

Durant ses premières décennies d’activité, la CGPT joue un rôle central dans l’aménagement du paysage urbain parisien. Les grandes étapes de cette phase se caractérisent par :

  • L’établissement du réseau initial : La compagnie met en place les premières lignes de tramways qui desservent les axes stratégiques de la ville. Ces premières lignes, souvent tirées par des chevaux ou évoluant selon les technologies de l’époque, permettent de relier le centre historique aux zones en expansion périphériques.
  • Modernisation et adaptation technique : Au fur et à mesure que les technologies évoluent, la CGPT se trouve contrainte de moderniser ses installations. L’introduction progressive des tramways électriques remplace les anciens systèmes, offrant ainsi une solution plus rapide, plus silencieuse et mieux adaptée aux exigences d’un Paris en pleine mutation industrielle et démographique.
  • Développement urbain et extension géographique : L’expansion du réseau ne se limite pas au cœur de Paris : des lignes s’étendent vers la banlieue, facilitant l’accès aux zones nouvellement urbanisées. Ce développement contribue à la structuration du territoire et à l’essor des quartiers en périphérie.

Au début du XXᵉ siècle, malgré le succès initial et l’importance de son réseau, la CGPT fait face à plusieurs défis :

  • Concurrence et diversification des modes de transport : L’émergence du métro, du bus et d’autres formes de transport en commun entraîne une concurrence accrue. Les usagers recherchent des solutions de déplacement toujours plus efficaces et adaptées à une demande en constante évolution.
  • Adaptation aux mutations économiques et technologiques : L’essor industriel et les progrès technologiques imposent une réorganisation des services de transport. La compagnie doit investir pour moderniser ses équipements et repenser son modèle économique face à ces mutations.

En 1921, dans le cadre d’une vaste réorganisation du transport urbain parisien, la situation financière et les défis techniques auxquels fait face la CGPT conduisent à une décision stratégique majeure. La compagnie est dissoute et ses activités, ainsi que son réseau de tramways, sont absorbés par la STCRP. Ce transfert s’inscrit dans une volonté plus large de rationaliser et de centraliser la gestion des services de transport public en région parisienne, permettant ainsi une meilleure coordination et une adaptation plus efficace aux besoins urbains contemporains.

Compagnie Générale des Omnibus
FRRATP_NP_0010 · Collectivité · 1855-1921

La Compagnie générale des omnibus (CGO) est fondée en 1855 sous l’impulsion des autorités parisiennes, soucieuses d’organiser et de rationaliser le transport public dans la capitale. Cette création répond à une nécessité croissante de modernisation et d’uniformisation des services de transport en commun, alors morcelés entre plusieurs compagnies privées. Sous la pression du préfet de la Seine, le baron Haussmann, et du gouvernement de Napoléon III, la CGO naît de la fusion de dix sociétés concurrentes :

  • Société des Omnibus
  • Société des Favorites
  • Société des Dames Réunis
  • Société des Béarnaises
  • Société des Citadines
  • Société des Batignolaises-Gazelles
  • Société des Constantines
  • Société des Tricycles
  • Société des Hirondelles et des Parisiennes
  • Société des Excellentes

La CGO obtient une concession exclusive de 30 ans pour exploiter les lignes d’omnibus dans Paris, marquant ainsi une étape décisive dans l’organisation du transport urbain. Elle impose peu à peu des standards en matière de tarification, de fréquence et de confort des véhicules.

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la CGO accompagne les évolutions technologiques et diversifie les modes de traction. Initialement fondée sur des omnibus à chevaux, elle explore successivement :

  • La traction vapeur (dès les années 1870), qui offre une alternative aux chevaux mais reste limitée par les nuisances et les contraintes techniques.
  • La traction à air comprimé, expérimentée notamment avec les véhicules Mékarski.
  • L’électrification progressive, d’abord par accumulateurs, puis par captage du courant avec l’essor des tramways électriques.
  • L’introduction des tramways et autobus, qui viennent compléter l’offre et moderniser le réseau.
  • L’expérimentation du trolleybus, qui préfigure les réseaux électriques modernes.

En parallèle, la CGO joue un rôle majeur dans le développement du mobilier urbain et des infrastructures de transport à Paris, contribuant à l’aménagement des stations et des dépôts de véhicules.

À l’issue de sa concession, la CGO est intégrée le 1er janvier 1921 à la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), qui centralise désormais la gestion des transports publics à Paris et en banlieue. Cette transition marque le début d’une unification plus large des réseaux urbains et suburbains.

FRRATP_NP_0008 · Collectivité · 1900-1921

La Compagnie Électrique des Tramways de la Rive Gauche de Paris (RG), est une compagnie exploitant un réseau de tramways à Paris. Elle est fondée le 19 janvier 1900, dans le but de créer un tramway de Montreuil-sous-Bois à Boulogne-Billancourt.

La compagnie RG se substitue à la Compagnie Électrique du Secteur de la Rive Gauche de Paris qui avait obtenu la concession, le 30 mars 1899, de deux lignes de Boulogne-Billancourt à Vincennes et de Montreuil-sous-Bois à Boulogne-Billancourt.

La compagnie RG sera absorbée par la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne (STCRP) en 1921.

Collectivité · 1878-1935

La ligne 58, longue de 18,65 kilomètres, reliait la place de l'Étoile à Paris à la place du château de Saint-Germain-en-Laye. Elle a été remplacée par un service d'autobus.

Collectivité · 1893-1937

Aussi appelée l'Arpajonnais ou ligne 88 pour sa partie électrifiée, cette ligne reliait Paris à Arpajon. Mise en service entre 1893 et 1894, sa construction répondait au besoin de relier la région d'Arpajon à Paris, ainsi que de connecter les Halles, alors récemment rénovées, au réseau parisien. Ce projet émanait de la Société d'étude de chemin de fer sur route de Paris, créée en 1886, qui souhaitait traverser la ville via un tramway. La ligne fut électrifiée en 1901, de Paris à Antony. En 1922, elle fut rachetée par les départements de la Seine et de Seine-et-Oise, qui en confièrent l'exploitation à la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP). La ligne fut finalement supprimée en 1937.

FRRATP_NP_0020 · Collectivité · 1899-1949

La Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) est l'un des ancêtres de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) assurant l'exploitation de l'intégralité des lignes du métro de Paris.

Afin de ne pas dépendre de la Compagnie des chemins de fer de l'État pour la desserte urbaine, la ville de Paris décide en 1883 la construction d'un réseau de métropolitain. En dépit des tensions entre l'État et la Ville pour le contrôle de l'opération, la proximité de l'échéance de l'Exposition universelle de 1900 amène les responsables à accélérer les démarches. En 1895, Louis Barthou, ministre des travaux publics, reconnaît un intérêt local aux lignes à construire.

Les travaux d'ouvrages d'art (tunnels, viaducs et stations) sont confiés à la Ville ; ceux des accès, des voies et l'exploitation le sont à un concessionnaire. Le conseil municipal choisit en 1897 la Compagnie générale de traction, propriété du baron belge Édouard Louis Joseph Empain. La loi du 30 mars 1898 déclare d'utilité publique « la construction d'un chemin de fer métropolitain à traction électrique, destiné au transport des voyageurs et de leurs bagages à main ». La Compagnie générale de traction s'associe avec les établissements Schneider du Creusot et fonde la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) le 18 avril 1899 avec un apport de 100 000 actions de 250 francs souscrites en Belgique.

Le 1er janvier 1931, la CMP achète la Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris dont les lignes A et B deviendront respectivement les lignes 12 et 13.

Le 18 janvier 1938, la CMP reprend la ligne de Sceaux entre Massy et Luxembourg, qui était exploitée jusque là par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).

Le 1er janvier 1942, le gouvernement de Vichy remplace le Comité des Transports Parisiens (autorité organisatrice instituée le 12 novembre 1938) par le Conseil des Transports Parisiens d'où sont exclus les représentants du Conseil municipal de Paris et du département de la Seine. Ce Conseil impose l'exploitation du réseau d'autobus par la CMP. Cependant, sur le terrain, en cette période difficile, aucun changement n'est visible.

Après la Libération, le nouveau ministre des Transports René Mayer écarte la CMP le 3 janvier 1945 et la remplace par une Administration Provisoire des Transports Parisiens (APTP) chargée d'assurer le fonctionnement des réseaux avant la mise en place d'un nouveau régime juridique.

La loi no 48-506 du 21 mars 1948 alloue une indemnité à la CMP pour rupture de la concession au 1er janvier 1945 et lui impose de changer de nom et d'activité. Les archives de la CMP sont reprises par la toute jeune RATP qui prend la suite de l'APTP le 1er janvier 1949

Collectivité · 1896-1910

La Compagnie des chemins de fer du Maroc est une société anonyme française chargée de l'exploitation et de la construction des chemins de fer pendant le protectorat français. Elle possède six lignes principales et l'exploitation du réseau lui est cédée en 1920. Cette société anonyme de droit français dispose d'un capital de 50 millions de francs. Parmi ses actionnaires figurent la Compagnie générale du Maroc, la Compagnie marocaine, ainsi que les compagnies ferroviaires du PLM (Paris-Lyon-Méditerranée) et du PO (Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans). La Compagnie des chemins de fer du Maroc disparaît en 1963.

Collectivité · 1894-1899

La Compagnie des tramways de Saint-Maur-des-Fossés, dite TSM, est l'un des premiers réseaux de tramways mécaniques dans la banlieue est de Paris. Sa première ligne reliait Charenton à Varenne-Sainte-Hilaire. En 1899, elle a été absorbée par la Compagnie des tramways de l'Est parisien.

Collectivité · 1873-1884

La compagnie des tramways de Paris (réseau sud) établit et exploite un réseau de tramways à chevaux dans l'arrondissement sud de la Seine. Après sa faillite en 1884, elle est remplacée par la Compagnie générale parisienne de tramways en 1890.

FRRATP_NP_0019 · Collectivité · 1887-1921

La Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS) a été créée en 1887, pour exploiter les lignes situées au nord de Paris, dans l'ancien arrondissement de Saint-Denis du département de la Seine.

Elle se substitue le 30 septembre 1887 à la Compagnie des tramways nord de Paris, cette dernière ayant obtenu le 9 août 1873, la concession d'exploitation pour un réseau au nord de la capitale. Le siège social est situé 19 rue de Londres, à Paris.

Elle sera absorbée en 1921 par la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP).

Collectivité · 1900-1918

La compagnie exploite le réseau de tramway dans l'ouest de Paris. Elle est créé par la Compagnie générale de Traction pour plusieurs lignes de tramway. L'objectif était de desservit l'Exposition universelle au Champs-de-Mars. Elle est mise sous séquestre en mars 1918 avant d'être absorbée par la Société des transports en commun de la région parisienne en 1924.